Ou part l'argent du photovoltaïque?
Les zones d'ombre...

Le 6 juin 2012: le gouvernement wallon prône de prélever une redevance sur le photovoltaïque à partir du premier juillet 2012. Mais le 18 juin 2012 revirement de situation, les petits productions sont épargnés (moins de 10 kWc). Cet article a été écrit entre ces deux dates, mais il reste toujours d'actualité et les zones d'ombre méritent d'être éclaircies:

1) Ou part l'argent de la surproduction?

a) Le compteur bi-horaire

Le cas est plus flagrant pour ceux qui possèdent un compteur bi-horaire, le compteur de jour est bien souvent en négatif et celui de nuit est en positif.

Si votre compteur de jour est de -500 kWh et votre compteur de nuit est de +500kWh, la différence ne fait pas 0, mais vous serez facturé de 500 kWh.

Où partent les 500 kWh de trop? Mystère?

b) La surproduction photovoltaïque en Belgique

Prenons notre cas avec un compteur de jour uniquement, nous avons produit en trop 200 kWh en 2009, 500 kWh en 2010, 1250 kWh en 2011.

Ces 1950 kWh de trop représentent 410 euros! Je veux simplement savoir dans quelle caisse ils sont passés.

Si cet argent est parti pour améliorer la distribution électrique (vu le nombre de producteurs, le réseau ne suivant plus) ou dans une moindre mesure à la Cwape pour gestion adminsitrative, pourquoi pas? Why not…

2) Les certificats verts

Si un gros fournisseur d’électricité n’a pas assez fourni de certificats verts, le certificat vert lui est taxé 100 euros au lieu de 65 euros (prix du CV acheté au producteur). Où passent les 35 euros et qu’en a-t-on fait ? Où est la transparence ?

3) Administratif – le coût de fonctionnement

D’après le journal "Vers l’avenir", le coût de fonctionnement pour récolter les informations est de 1,8 million d’euros ! Donc, un producteur qui introduit lui-même 4x par an (c’est un maximum) sur le site de la Cwape, cela coûte 10 euros par relevé !

Le calcul est simple : 1.800.000 euro/(4 relevés * 45000 sites)

C’est trop onéreux ! Pourquoi ne pas privatiser ce service?

Peu de sociétés pourraîentt admettre de tels frais, a-t-on pensé à les réduire avant de demander des dépenses inutiles aux citoyens qui ont investi dans l'énergie renouvelable. De plus, il est impossible d'avoir un quelconque contact avec cette administration. L'idée serait donc de privatiser ce service pour réduire les coûts de fonctionnement.


Le droit de réponse ou de placer des commentaires est donc ouvert!

Publicité

Vos réactions et vos commentaires (1)
Ou part l'argent du photovoltaïque?
no logo

"A QUI PROFITE LE CRIME ?"

Il y a une autre situation analogue « à qui profite le crime » suite à un autre type de surproduction que celui du cas du bi-horaire : la non-compensation des périodes de consommation.

Considérons le cas d’une personne qui a mis en service une installation photovoltaïque par exemple en mai et donc la période de facturation s’étale de janvier à fin décembre chaque année. Je constate que peu des personnes qui passent au photovoltaïque savent que la surproduction stockée sur le réseau au terme de la période qui va en l’occurrence de mai à fin décembre (°) sera totalement perdue ! En effet, on pourrait croire que comme la période de facturation chaque année court de janvier à fin-décembre, le montant de la consommation durant la première période (janvier à fin avril) sera diminué voire totalement absorbé par la surproduction réalisée durant la seconde période (PV). (°) Autrement di, qu’elles n’auront pas consommé fin décembre le bonus de production

En fait, il y aura deux parties dans la facturation, analogiquement au cas présenté par rapport au double compteur : la première, qui comptabilisera intégralement ce qui a été consommé durant la première période et la seconde, qui fera apparaître un montant à débourser nul vu l’absence de consommation externe durant la seconde période.

Ca été mon cas : mi août, je me suis aperçu que j’avais déjà engrangé 2.600 kWh ; ayant interrogé déjà depuis mai Test-Achat, j’ai tenté sur leur conseil de faire plier mon fournisseur pour qu’il compense les deux périodes, à la manière de ce qu’un autre fournisseur avait fait (et réalité dans un article de Test-Achats). Mon fournisseur qui avait été le même depuis plus de 40 ans a refusé. J’ai immédiatement changé de fournisseur pour tenter de ne plus gonfler le bonus engrangé.

En fait, au vu de ma malheureuse expérience, je ne pourrais que conseiller aux personnes qui pourraient craindre un scénario similaire, de changer immédiatement de fournisseur, de sorte qu’elle puisse se donner beaucoup plus de temps pour pouvoir consommer le surplus, en se permettant dès lors, un plus grand confort de chauffage, ce qui est mon cas puisque mon suiveur PV a aussi comme mission de produire suffisamment pour alimenter une pompe à chaleur.

Ici comme dans le cas du double compteur, je me pose la question de savoir où est donc partie et au profit de qui (« à qui profite le crime ! » la surproduction. Ni Test-Achats ni quelque fournisseur n’ont pu m’éclairer à ce sujet ! En revanche, je viens d’apprendre d’un fonctionnaire de la Cwape que ce bonus profitait en fait à tous les fournisseurs au pro rata de leur implantation commerciale. Voilà enfin une réponse même si cela ne fait décidément pas mon bonheur, puisqu’en l’occurrence, on peut parler sans conteste d’une arnaque légalisée


» Voir ma fiche BLabrique